lundi 3 août 2015

On ira...

...où tu voudras.
Quand tu voudras...



(...)

N'importe quand.
Je repartirais.
Dans cette solide certitude de ne jamais nous accrocher.
De ne jamais se déplaire.
De ne jamais avoir besoin d'aller prendre un autre air que celui que l'autre respire.
Dans cette confiance que ce ne peut qu'être agréable.
Tout le temps.

Partager nos rires.
Complices.
Se comprendre sans rien dire.
Avec nos yeux qui perçoivent les mots dans le regard de l'autre.

Et nos mains le soir qui se serrent.
Juste parce ce qu'elles sont contentes d'être si près l'une de l'autre.

Être si fière de la voyageuse que tu es devenue.
Te trouver si humaine, si belle, si émouvante.
Fière de te voir sourire, marcher, parler avec les gens.
Fière de ton écoute.
Fière de ton regard sur le monde.
De ton approche vers les autres.
De ton ouverture.
De ta douceur.
De ta simplicité.

Et de ton humour...

Confiante, j'ai maintenant la conviction que tu pourras tout faire, tout accomplir.
Que le monde est à toi et que tu pourras t'y débrouiller sans encombre.
Que rien ne sera trop grand, trop gros, trop impossible.
Que tu y trouveras un chemin.
Le tien.

Cette impression si forte.d'avoir réussi quelque chose, en te voyant.

Et ce dernier jour.
Où tu es allée, seule, acheter des choses et te promener.
Dans les petites rues de Delhi.
Tu t'es fait offrir un thé et tu as accepté même si tu n'en voulais pas vraiment.
Juste parce que tu savais que la rencontre serait belle.
Dans cette pièce avec cette grand-mère et tous les autres buveurs de thé.

Tu y étais bien.

(...)

Et j'écoute tes rêves.
Celui surtout de repartir, un jour, avec ce petit frère qui est ton meilleur ami depuis toujours.

Je suis émue.
Tellement.
De vous imaginer, tous les deux, dans un ailleurs que vous aurez choisi.
Complices, heureux, libres.


Je sais que vous y serez bien.







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