lundi 3 août 2015

Éternellement Paris!

C'est presque trop cliché de le dire.
et presque encore pire de le redire.
Encore et encore.
Mais, Paris est vraiment une ville formidable.

Je ne sais pas si c'est le fait d'être dans un petit appartement ras de la rue.
Avec cette impression d'être un peu chez soi.
Ou si c'est le contraste avec le chaos de Delhi et le rythme fou de ses rues.
Mais Paris m'a encore une fois prise délicatement dans ses bras pour m'y bercer tendrement.

Je ne sais pas si c'est parce que j'ai joué toute mon enfance avec le Monopoly Paris.
Ou si c'est parce que ça fait plusieurs fois que j'y viens depuis ce tout premier voyage avec le premier amour de mes 18 ans.
Ou si c'est parce que j'ai tant lu sur elle.
Mais tout ici me parle tout bas, me chuchotte des bribes de soi, des morceaux de moi.

Paris, j'ai déjà pleuré dans ma vie de ne pas être de toi.
J'en suis maintenant revenue mais ça me pince toujours un peu dans le coeur, en quelque part.

(...)

Fallait que je marche.
Dans ses rues désertées du mois d'aout.
Que j'hume la pierre
Que je franchisse le portail de ses petits parcs oubliés.

Et m'assoir à l'ombre d'un arbre.
Pour écouter les enfants jouer.

Tout à côté.
Respirer et sentir.

Fallait que je me replonge dans son coeur.
Que je prenne le métro.
Que je zieute les terrasses des cafés.
Que je croise les yeux de ces parisiens qui matent la rue.
Et, rire avec ce portier d'un grand magasin.
Immense noir qui m'a fait promettre de revenir demain.

Fallait surtout que j'aille voir les petits bateaux du jardin du Luxembourg.
Comme un pélerinage à ce souvenir.
Celui de l'enfance de mes enfants.
Le passage obligé de tout parent passant par le parc.
Faire voguer un voilier sur un bassin.
Plaisir tellement simple.
Et que je me tire une petite chaise verte, à l'ombre d'un palmier.
Pour lire.

Pour regarder.
Pour ne rien faire.
En ressentant un peu de la tristesse des enfants se butant au kiosque de location fermé pour la journée.

Et.
Remarcher vers chez soi.
Sourire en écoutant sa fille se demander comment ça marche pour venir étudier ici, ou y vivre, ou y vieillir.

La voir rêver.

La voir surtout tomber en amour.
Elle aussi.









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